Dans le cadre du séminaire d'élèves intitulé: "La plume et le bitume" organisé par le département des LILA , rencontre avec le musicologue Maxence Déon
La musique hip-hop est aujourd’hui l’une des musiques populaires qui rencontrent le plus de succès sur l’ensemble de la planète. Elle a à ce titre réussi à imposer le procédé de composition musicale qu’est l’échantillonnage, ou sampling, malgré certaines critiques féroces et un système juridique et commercial basé sur le droit d’auteur et peu enclin à ce type de pratique. Ce procédé existe dans d’autres genres musicaux, mais il faut admettre que la musique hip-hop est celle qui l’a rendu populaire. Bien que donné pour mort selon certains artistes et chercheurs, il apparaît au contraire par le prisme de l’analyse musicale que le sampling est en fait plus qu’indispensable à la composition hip-hop. L’esthétique sonore de certains artistes n’est en effet envisageable qu’avec les possibilités de l’échantillonnage, et cela implique de la part du musicien des capacités musicales particulières. Aujourd’hui que le sampling n’est plus le seul procédé que connaît la composition de musique hip-hop, il faut donc le considérer comme un choix esthétique que fait le musicien en sachant très bien quelles sont les possibilités et les conséquences qu’un tel choix implique.
L’échantillonnage comme choix esthétique. L’exemple du rap
Cursus :
Maxence Déon est musicologue.
Cliquer ICI pour fermer Annexes Téléchargements :Dernière mise à jour : 28/06/2016
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