Accueil/ expose #carousel1 li{ width:150px; height:180px; } #carousel2 li{ width:150px; height:180px; } Surgissement du Covid-19 et troubles dans le temps
mardi 12 janvier 2021
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Première séance du cycle "Pandémies: faits et politiques" dans le cadre du séminaire Médecine Humanités 2020-2021.

L'historien François Hartog, spécialiste de l’Antiquité et des formes historiques de temporalisation, s'interroge sur un temps nouveau, provoqué par la pandémie actuelle,  et s’inquiète de notre propension actuelle à sanctifier le présent, qu'il nomme "le présentisme".

"Le temps du virus est devenu le maître". Qu’est-ce que l’irruption du coronavirus est venu changer dans nos rapports au temps ?  Nous sommes confrontés à une crise qui est devenue un fait social total et mondial, il a ébranlé nos sociétés et nos institutions dans leur "totalité".  La pandémie est aussi un bouleversement du temps, elle a pour premier effet de suspendre peu à peu le présent de la vie ordinaire. Le temps de la maladie s’impose comme celui de l’urgence, de la guerre, mais aussi paradoxalement comme celui incroyablement long de l’anthropocène. L'irruption du virus et sa propagation rapide ouvre un temps nouveau qui relève d'une forme de temps Kairos, il vient rompre le cours du temps Chronos, le temps ordinaire. Qu'est-ce que dès lors le temps du virus ?

 

Thèmes : Sciences économiques et sociales , Histoire
Catégories: Pandémies : faits et politiques
Séminaire Médecine-Humanités, Mot-clés : Virus, historique, temps, Changement, temporalité, pathologie, incertitude, présent, résilience, état d'urgence, COVID-19, présentisme

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Auteur(s) François Hartog
EHESS
Historien - Directeur d'études

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Cursus :

Ancien élève de l'École normale supérieure, il occupe la Chaire d'historiographie antique et moderne à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et est membre du Centre Louis Gernet de recherches comparées sur les sociétés anciennes et membre associé du Centre de recherche historique (CRH). En 1997, il est l'un des 60 membres fondateurs de L'Association des Historiens.

Élève de Jean-Pierre Vernant et lecteur assidu de Reinhart Koselleck, son œuvre mêle étroitement histoire intellectuelle de la Grèce antique (sa thèse portait sur l'écriture de l'autre chez Hérodote), historiographie (livres sur Fustel de Coulanges, l'écriture de l'histoire en Grèce ancienne) et étude des formes historiques de temporalisation (ses travaux les plus récents).

Il a largement contribué à la formation et à la diffusion du concept de « régime d'historicité » (cf. son livre éponyme) qu'il définit comme « les modes d’articulation des trois catégories du passé, du présent et du futur, en parlant en termes de catégories, pas du contenu que l’on donne à chacune des catégories, mais des catégories elles-mêmes, et de la façon dont leurs articulations ont varié selon les lieux et selon les époques ». Selon Hartog, ce régime d'historicité (rapport qu'une société a au passé, au présent et à l'avenir) est marqué actuellement par le présentisme qui privilégie la mémoire (traces laissées dans le présent par des passés successifs) à l'histoire (reconstruction et mise à distance de ces passés).

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Dernière mise à jour : 27/01/2022

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