Série photographique Fin de Partie:
Directement inspirée du monde sublimé de l’iconographie publicitaire, la série Fin de Partie met en scène des archétypes de la vie active figés dans un moment d’absence, coupés le temps de la photo de ce qui fait leur essence: la productivité, le mouvement, l’érotisme.
Ces businessmen, femmes d’intérieur ou jeunes actifs sont représentés ici dans des contextes de loisirs ou de détente. Pourtant, ils semblent échapper au rôle de leur vie, à un idéal de beauté et de bonheur tellement présent dans l’imagerie populaire. L’impression initiale de séduction se fissure pour laisser place à un monde absurde, sans substance où l’identité se révèle gommée au profit d’un simulacre du moi.
Lors de ces instants suspendus, les personnages semblent inconscients de ce passage à vide. Leur corps se dérobe, échappe à leur contrôle révélant la fragilité de leur existence.
Chaque image est scénarisée puis mise en scène. Les décors sont souvent montés de toutes pièces.
En faisant le choix d’insuffler notre présence dans la plupart des scènes, nous jouons sur la confusion et l’artificialité identitaires modernes.
Endgame photographic series
Directly inspired by the shadowy codes of advertising imagery, the Endgame series stages stereotypes from the world of work, where figures are caught off guard and separated while the photograph is being taken from the essential part of their lives: productive work, constant movement or eroticism.
These businessmen, housewives or young employees are here seen at leisure or at moments of relaxation. However, they seem to be escaping from their role in life to attain beauty and happiness as idealised in images from mass media. The initial seductive impression dissolves to reveal an absurd world with no real substance, where identity is obliterated by a false performance of self.
During these unguarded moments, the individuals seem unaware of heading towards nothingness. Their body shies away and escapes from their control, revealing the fragility of their existence.
Each image has been worked out in advance and then staged. The décor has often been constructed from scratch.
By choosing to make our presence felt in most of the scenes, we are playing with the confusion and artificiality of modern identities.