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Réseaux de recherche

La recherche en astronomie-astrophysique est par nature de dimension internationale. L’Observatoire de Paris-PSL est partie prenante de l’écosystème de recherche aux échelles régionales, nationales et internationales à travers son implication active et son rôle moteur dans plusieurs réseaux et structures de recherche collaborative.

Échelle régionale

Les Domaines de recherche et d’Innovation Majeurs de la région Ile-de-France

La région Ile-de-France soutien la recherche sur son territoire à travers le financement de 9 DIM labellisés sur la période 2022-2026. Ces DIM identifient des thèmes jugés porteurs et autour desquels tout un réseau (d’universités, d’établissements d’enseignement supérieur, de laboratoires de recherche et d’entreprises) est constitué. Les Domaines de recherche et d’Innovation Majeurs font suite au Domaine d’Intérêt Majeur en mettant l’accent sur la dimension innovation de ces nouveaux réseaux, et l’inclusion des entreprises dans leur gouvernance et projets.

DIM ORIGINES

L’Observatoire de Paris-PSL est établissement porteur du DIM ORIGINES qui rassemble 27 laboratoires Franciliens, le CNES, deux pôles de compétitivité franciliens (ASTech Paris Region et Systematic), 3 entreprises franciliennes (3D Plus, ACRI-ST, Thales LAS-SRA), et deux associations majeures du domaine que sont l’Association Française d’Astronomie (AFA) et la Société Astronomique de France (SAF). Le DIM ORIGINES traduit la volonté de ses 2600 membres de fédérer leurs expertises et savoir-faire autour de l’astronomie, un domaine fortement interdisciplinaire autour de trois axes de développement innovants : les chaînes de détection, l’expérimentation de laboratoire et le numérique à l’ère du Big Data. Le DIM ORIGINES dispose d’un budget d’environ 12 M€ sur 5 ans.

DIM QuanTIP

L’Observatoire de Paris-PSL, à travers la laboratoire SYRTE, est également membre du DIM QuanTIP, Quantum Technologies in Paris Region, porté par le CNRS (Délégation Ile-de-France Villejuif), et qui fédère dans le domaine compétitif des technologies quantiques un ensemble d’équipes académiques au meilleur niveau mondial et un vivier de startups et d’entreprises franciliennes, afin de développer des technologies applicatives de pointes et d’accélérer le transfert de technologies quantiques vers l’industrie, par un programme de valorisation dédié.

Fédération de Recherche Nanosat

La fédération de recherche Nanosats a pour but de permettre des avancées scientifiques majeures en Sciences de la Terre et de l’Univers via l’utilisation de nanosatellites. Pour cela, capitalisant sur la richesse des expériences de chaque partenaire et leurs moyens humains et techniques, la fédération a pour ambition d’amplifier le dynamisme de la communauté scientifique sur les nanosatellites en Sciences de la Terre et de l’Univers (1) en développant les objectifs scientifiques et techniques, (2) en répondant aux enjeux du NewSpace et (3) en fédérant et développant la communauté autour des nanosatellites en Ile-de-France. La fédération a été labéllisée par l’INSU en 2023. Elle est constitué de l’Observatoire de Paris-PSL, établissement porteur, de ses laboratoires LESIA, IMCCE et LERMA et de son Pôle d’Expertise CENSUS, du LP-ENS, de l’IPGP, de l’APC, du Pôle Spatial de l’Université Paris-Cité, du LATMOS, de l’IAP, du Centre Spatial de Sorbonne Université, du LISA et du Centre Spatial de l’Université Paris Est Créteil.

Fondation Sciences Mathématiques de Paris

La FSMP a pour objectif de faire de Paris le pôle le plus attractif dans le domaine des sciences mathématiques pour les meilleurs étudiants et chercheurs du monde entier, de favoriser les collaborations entre les chercheurs en sciences mathématiques et le monde économique et industriel et de développer l’intérêt général pour les mathématiques. Elle fédère 14 laboratoires de sciences mathématiques et 23 équipes Inria, rassemblant 1800 chercheurs dont 900 permanents, parmi lesquels 3 médaillés Fields, 20 Académiciens et de très nombreux lauréats de prix nationaux et internationaux. L’équipe d’Astronomie et Systèmes Dynamiques de l’IMCCE fait partie de ce réseau.

Échelle nationale

Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche (PEPR)

Les PEPR sont des dispositifs de soutien à la recherche du plan d’investissement France 2030 qui visent à construire ou consolider un leadership français dans des domaines scientifiques liés ou susceptibles d’être liés à une transformation technologique, économique, sociétale, sanitaire ou environnementale et considérés comme prioritaires au niveau national ou européen. Ils sont pilotés par les Organismes Nationaux de Recherche.

L’Observatoire de Paris-PSL est impliqué dans plusieurs d’entre eux :

Infrastructures de Recherche

L’Observatoire de Paris-PSL est établissement porteur de deux infrastructures de recherche inscrites sur la feuille de route du MESR : REFIMEVE et LOFAR/NenuFAR (voir ci-dessous). Il est également tutelle ou établissement partenaire de 7 autres infrastructures de recherche :

LOFAR/NenuFAR

LOFAR est le premier grand radiotélescope « numérique » qui permet d’étendre les observations radio aux plus basses fréquences (30 à 240 MHz) et à la plus haute résolution angulaire accessibles à ces fréquences depuis le sol. Ses objectifs scientifiques principaux sont la cosmologie, les amas de galaxies, les champs magnétiques cosmiques, le rayonnement cosmique, le Soleil, les planètes, et l’univers variable (pulsars, trous noirs et sources à haute énergie, planètes et exoplanètes). Il est composé de 52 stations dont une en France, sur le site de l’Observatoire Radioastronomique de Nançay. NenuFAR est également un très grand radiotélescope basses fréquences, basé à Nançay, optimisé pour l’ensemble de la bande 10-85 MHz. Il pourra simultanément être connecté à LOFAR en remplacement des antennes basses fréquences françaises, agissant comme une superstation de LOFAR dont il augmentera fortement la sensibilité et d’autres caractéristiques. NenuFAR peut opérer indépendamment et simultanément comme un instrument autonome avec une programmation scientifique spécifique. Ces deux instruments ont été labellisés comme infrastructure de recherche en 2011, portée par le CNRS, l’Université d’Orléans et l’Observatoire de Paris-PSL.

REFIMEVE

REFIMEVE permet de disséminer, via le réseau de fibres optiques de RENATER, la stabilité et l’exactitude des références nationales temps-fréquence élaborées par le SYRTE. REFIMEVE est portée par l’Université Sorbonne Paris Nord, l’Observatoire de Paris-PSL et le CNRS. De nombreux champs disciplinaires sont susceptibles de tirer parti de la dissémination de ces références en fréquence : la métrologie temps/fréquence et l’ouverture à un nouveau champ disciplinaire, la géodésie chronométrique, la physique fondamentale sur Terre et dans l’espace, la spectroscopie de précision appliquée à l’environnement et à la physique de l’atmosphère. Par ailleurs, cet instrument et ses technologies associées pourront être utilisées pour la mesure de la rotation de la Terre ou encore comme senseur sismique ultra-sensible et de longue portée.
REFIMEVE est labellisée depuis 2022 par le MESR comme infrastructure nationale de recherche, dans le domaine transverse de la métrologie du temps, attaché au domaine de la Science de la matière et ingénierie, avec un rattachement secondaire au domaine Astronomie et astrophysique. L’infrastructure s’appuie par ailleurs sur l’EquipEx REFIMEVE+ (2012-24) et l’EquipEx+ T-REFIMEVE (2021-29), ce dernier ayant pour objectif de mettre à disposition de la communauté scientifique et des industriels un ensemble complet de signaux de temps et de fréquence au meilleur niveau international. Une extension de REFIMEVE à l’échelle européenne est envisagée via le projet européen CLONETS-DS, Clock Network Services – Design Study.

Fédération de Recherche du CNRS

FIRST-TF

La Fédération de Recherche FIRST-TF du CNRS regroupe 22 laboratoires, 27 industriels, 4 agences et centres techniques ainsi que 5 sociétés de conseils dans l’objectif d’aider à coordonner la communauté Temps-Fréquence française en définissant des objectifs scientifiques collectifs et en structurant cette communauté, principalement à travers des actions d’animation scientifique, et de soutien aux activités de R&D, de transfert de technologie et savoir-faire et de formation. La fédération s’appuie sur un Labex homonyme porté par le CNRS et renouvelé pour la période 2020-24 avec un budget de 3,1 M€. L’Observatoire de Paris-PSL y est impliqué à travers le laboratoire SYRTE, qui accueille l’équipe dirigeante du réseau.

Plas@PAR

La Fédération de Recherche Plas@PAR du CNRS regroupe 13 laboratoires et 150 membres autour de 6 thèmes de recherche fédérant les activités en science des plasmas. L’Observatoire de Paris-PSL est une des trois tutelles de la fédération (avec Sorbonne Université et l’Ecole Polytechnique) et y est impliqué à travers les laboratoires LERMA, LESIA et le LPP. La fédération a pris le relais du Labex homonyme en 2020 et poursuit ses activités en matière de soutien à la recherche, à la formation et à la médiation scientifique sur ces thématiques.

Réseaux thématiques du CNRS

Le CNRS, à travers ses instituts, met en place des réseaux de recherche qui permettent de structurer la recherche collaborative dans différents domaines, parmi lesquels le Groupement de Recherche GdR Ondes Gravitationnelles, dans lequel sont impliqués des équipes du LUTh, du SYRTE et du GEPI.

Échelle internationale

Projets de recherche européens

Les équipes de l’Observatoire de Paris-PSL portent ou collaborent à des nombreux projets de recherche financés par des programmes-cadres européens pour la recherche. Consulter la liste de ces projets ici.

Réseaux et projets internationaux du CNRS

Les IRP (International Research Projects) et IRN (International Research Networks) sont des outils de coopération internationale partagés par le CNRS.

Les IRP sont des projets de recherche collaborative établis entre un ou plusieurs laboratoires du CNRS et des laboratoires d’un ou deux pays étrangers. Ils permettent de consolider des collaborations déjà établies à travers des échanges scientifiques de courte ou moyenne durées. Ces programmes sont d’une durée de 5 ans.

Les IRN ont pour objet la structuration d’une communauté scientifique à l’international autour d’une thématique partagée ou d’une infrastructure de recherche. D’une durée de 5 ans, il rassemble des chercheurs d’un ou plusieurs laboratoires français dont au moins un laboratoire du CNRS et de plusieurs laboratoires partenaires à l’étranger.

L’Observatoire de Paris-PSL soutient plusieurs IRP et IRN à travers l’implication de ses équipes de recherche :

Consortium européens

Des membres du LUTh sont impliqués dans le consortium européen EuCPAT qui rassemble la communauté européenne des physiciens théoriques des astroparticules et des cosmologistes. Les objectifs d’EuCPAT sont d’accroître l’échange d’idées et de connaissances, de coordonner les activités scientifiques et de formation, d’aider les scientifiques à attirer des ressources adéquates pour leurs projets et de promouvoir un environnement stimulant, équitable et ouvert dans lequel les jeunes scientifiques peuvent s’épanouir.